La violence Verbale

On a tous une petite phrase qui a marqué notre enfance…

9 octobre 2017
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« Sans s’en rendre compte, souvent sous le coup de la colère, nous pouvons être amenés à dire des mots qui blessent et qui peuvent laisser des traces indélébiles ». Parfois en apparence , rien de bien méchant et pourtant…

Répétition de modèles éducatifs transmis de génération en génération ou expression d’un état stress mal géré faisant perdre la raison ? Sentiments d’être démunis face aux comportements des enfants ? Nous l’avons presque tous vécu. Nos anciens, parents et enseignants ont fait ce qu’ils ont pu avec le bagage qu’on leur a laissé, certains croyaient bien faire.

Aujourd’hui, grâce aux neurosciences, c’est prouvé,  nous ne pouvons plus ignorer les conséquences de la violence verbale sur le cerveau encore en développement des plus jeunes. Inhibition, manque de confiance en soi, mauvaise image de soi, perte de l’estime de soi, troubles du comportement en sont les effets. Ils bouleversent ou limitent parfois la trajectoire de celui ou celle qui avait tout pour bien grandir et réussir.

Que devons-nous entendre par violence verbale ? Les cris, les hurlements, les humiliations, les petites phrases blessantes qui sous-entendent une incapacité, une incompétence, une différence, une comparaison…

« La violence verbale se traduit par des propos dévalorisants et contrôlant qui entretiennent un climat de tension en maintenant l’autre dans un état de peur et d’insécurité ».

Il n’y a pas seulement les mots, il y aussi l’attitude, la posture, le regard, tout ce qui se dégage implicitement, subtilement par le comportement non verbal.

La répétition a pour effet d’ancrer les mots, les émotions négatives associées et fait le lit des croyances négatives sur soi. « je ne me sens pas capable de …. », « j’ai peur de … », « je n’y arriverai jamais… », « je me sens nul(le)…, « je ne vaut rien… », « je n’en vaut pas la peine… ». Elle entraine une violence psychologique.

Grâce à l’imagerie médicale, une équipe de chercheurs de l’Université McGill a pu prouver que la douleur psychologique et la douleur physique activent les mêmes parties du cerveau…#lesmotsquifontmal

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